jeudi 24 mai 2018

Tous ensemble le 26 mai dans la rue 10h30 au Peyrou à Montpellier!

AC !
Alternative et autogestion
Alternative Libertaire
APEIS
Association Nationale des Elu.e.s
Communistes et Républicains
Attac
Climat social
Collectif des Associations Citoyennes
Collectif National pour les Droits des
Femmes
Collectif La Fête à Macron
Confédération Générale du Travail
Coordination nationale de défense des
hôpitaux et maternités de proximité
Convergence nationale de défense des
services publics
DIDF
DIEM25
Droit au Logement
Ecologie sociale
Europe Ecologie Les Verts
Les Effronté.es
Ensemble !
Femmes Egalité
Fondation Copernic
France Insoumise
Gauche Démocratique et Sociale
Génération.s
MJCF
Mouvement de la Paix
Mouvement Ecolo
Mouvement National des Chômeurs et
Précaires
Nouvelle Donne
Nouveau Parti Anticapitaliste
Parti Communiste Français
Parti de Gauche
Parti Ouvrier Indépendant Démocratique
PCOF
PCRF
République et Socialisme
Résistance Sociale
Snesup-FSU
Solidaires
Syndicat des Avocats de France
Syndicat de la Magistrature
UEC
UNEF
Union Nationale Lycéenne
UNL-SD

Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement  et  le  Medef  sont  décidés  à  imposer  coûte  que  coûte  une  restructuration  en  profondeur  de  la  société  française  :  politique  d’austérité,  destruction  des  droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort  des  sans  emplois,  réorganisation  aggravant  les  inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable  aux  plus  riches,  loi  répressive  contre  les  migrant e s.
Priorité  donnée  au  secret  des  affaires  contre  le  droit  à  l’information,  introduction  de  l’état  d’urgence  dans  le  droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes  des  quartiers  populaires,  utilisation  de  l’égalité  femmes-hommes  comme  simple  outil  de  communication,  sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales... sans oublier  une  politique  militariste  au  niveau  international.  La  multiplication  des  mesures  prises  avec  brutalité  sur  tous  les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération
et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les destructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot e s.
 Emmanuel  Macron  espère,  s’il  l’emporte,  casser  tout  esprit de résistance.
Ce  coup  de  force  peut  échouer,  car  les  mobilisations  se  multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée  nationale  d’action,  grèves,  occupation  d’universités,  manifestations...  Il  appartient  évidemment  aux  organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu,  où  l’inégalité  de  traitement  des  territoires  serait  la  règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où  les  lanceuses  et  lanceurs  d’alerte  et  journalistes  seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires   seraient   marchandises,  où  la    lutte    contre  les  discriminations   se    réduit   à  des  discours  ? Ou,  au  contraire,  voulons-nous une  société  plus  juste,   plus   solidaire,    plus    démocratique,   plus   égalitaire avec un meilleur   partage   des   richesses   ?  
Tel est l’enjeu.
Le  gouvernement  espère  que  ces  mobilisations  sectorielles  restent  isolées  et  qu’il  pourra  les 
défaire  les  unes  après  les  autres  en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination,  il  espère  ainsi  nous  décourager.  Il  se  trompe,  comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es
ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin  et,  toutes  et  tous  ensemble,  d’affirmer  dans  la  rue  que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.
Dans le respect de nos champs d’interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales,  syndicales,  associatives,  politiques  pour  construire   et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Partout en  France  organisons  le  samedi  26  mai  une  marée  populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité.
Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité

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