vendredi 23 mars 2018

Les risques des algorithmes dans les politiques publiques : le cas APB, la perspective Parcoursup

«...ce sera alors aussi le cinquantième anniversaire de Mai  68 : il n’est pas exclu qu’il y ait un peu de remous à cette  occasion…*»
Cédric Villani, mathématicien, député La République En Marche et Premier vice-président de l'Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques,

en conclusion du rapport parlementaire sur LES ALGORITHMES AU SERVICE DE L’ACTION PUBLIQUE : LE CAS DU PORTAIL ADMISSION POST-BAC (15 février 2018), qui émet de nombreuses inquiétudes sur l'usage des algorithmes et la précipitation de la mise en place de Parcoursup.

Lire le rapport parlementaire 

A lire aussi la tribune de Cédric Villani dans Le Monde : « Ce qui a “buggé” dans APB, ce n’est pas le logiciel, mais bien l’Etat »

* Dernières lignes du rapport, p. 83, à propos de la mise en oeuvre de Parcoursup :

"M. Cédric Villani, député, premier vice-président de l’Office.  – Juin sera une période très sensible, correspondant à une  difficulté clairement identifiée pendant les auditions : à ce  moment, certains élèves de terminale auront déjà leur réponse  et d’autres pas encore.

M. Jean-Luc Fugit, député. – Il a été décidé d’avancer un peu  la date de la première vague, du 8 juin [sic] au 22 mai, pour l’écarter  davantage des épreuves du baccalauréat et perturber le moins  possible le système.

M. Cédric Villani, député, premier vice-président de l’Office. –  Je note que ce sera alors aussi le cinquantième anniversaire de Mai  68 : il n’est pas exclu qu’il y ait un peu de remous à cette  occasion…"

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