mercredi 30 mai 2018

La main de la ZAD, les fourgons d’Arago, et l’arc d’extrême-droite

  par Frédéric Lordon

 

 

 

 

 

 

 

  [...] La loi « Asile et immigration », encouragée. La répression des aides aux migrants, encouragée. Les évacuations brutales des universités, encouragées. L’extension sans limite des prérogatives policières contre les manifestants politiques, encouragée. L’entrave générale et systématique à toute forme d’information qui ne soit pas d’accord tacite ou d’humide complaisance, encouragée. L’évocation d’une possible suspension du droit de manifester, encouragée.
Mais la liste des encouragements indéfinis commence à se faire lourde, maladroite, et surtout visible. On entend bien, par exemple, que, le naufrage de Parcoursup promettant de lever les lycéens, il importait de faire aussi vite que possible un exemple : terroriser soixante mineurs, capturés lors de l’occupation du lycée Arago, en leur infligeant gardes à vue jusqu’à 48 heures, défèrements et comparutions immédiates est certainement la chose à faire dans la logique de « l’arc » qui, du reste, ne connaît plus d’autre réponse en ce genre de circonstance – et même si mettre aux cent coups des parents parisiens bourgeois, électeurs de deuxième tour d’Emmanuel Macron à 90% apparaît comme une idée étrange. lire tout l'article  dans Lundimatin#147  29 mai 2018

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