mardi 27 mars 2018

France Inter sur les violences à la fac de droit













Voir la vidéo du billet de Charline Vanhoenacker du 27 mars

"Les étudiants de Montpellier ont été victimes de violences pour les déloger de l’amphithéâtre qu’ils occupaient, contre les nouvelles règles d’accès à l’université… Une bande d’encagoulés est venue virer les étudiants à coups de batte.

C'est fou comme ça parait difficile d'entrer à la fac quand il s'agit d'inscription, alors que quand tu veux déclencher la baston, c'est open bar... Avec l’aide d’un professeur de droit et la complicité du doyen. Donc en mai 68 c'était les CRS qui en mettaient plein la tronche aux étudiants. Aujourd'hui, c’est un prof et le doyen qui prennent le relais. Encore une ubérisation à laquelle on s'attendait pas ! C’est « Deliverouste ». J'ai souvent entendu dire que les études c'était le parcours du combattant, mais jusque-là je pensais que c’était une image.

Je rappelle qu’on a récemment interdit de donner la fessée aux enfants
Alors, si c'est pour qu'une fois aux études ils se prennent des coups de barre à mine, je ne vois pas l’intérêt… Fini de se moquer de Donald Trump qui voulait armer les enseignants… à Montpellier c’est déjà en application ! Alors on peut se demander s'il est judicieux de manifester contre les règles d’accès à l’université. En effet, si ça implique d'y risquer sa vie et de ne jamais pouvoir atteindre l'âge de faire des études, c’est contre-productif.

En ce moment une enquête est ouverte sur « la mise en place d’une milice privée » : comme quoi c’est toujours risqué de faire entrer le privé dans une institution publique… Tandis qu’à Paris, c’est une bande se réclamant du GUD (le syndicat étudiant d’extrême-droite), qui est entrée dans le lycée autogéré, armés de barres de fer. C’est arrivé une semaine avant Montpellier. Vous ne le saviez pas ? C’est normal, comme on est très occupés à commémorer mai 68, on s’est pas rendus compte…"

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