vendredi 16 mars 2018

Une guerre d'usure

« Les organisations syndicales constatent que, face à un gouvernement autoritaire, il sera nécessaire d’être en capacité de tenir un conflit intensif sur une très longue durée », a souligné M. Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots. 

Qui a dit que les cheminots n’étaient pas innovants ? 
En matière de mouvement social, ils font montre d’une belle imagination, puisqu’ils lancent une forme de lutte jusqu’ici inédite dans le ferroviaire : la grève en pointillé.
La réunion interfédérale  des syndicats SNCF a  « déterminé un calendrier de grève reconductible de deux jours sur cinq à compter des 3 et 4 avril », afin de s’opposer à la réforme de la SNCF lancée par le gouvernement. Sont ainsi programmés trente-six jours de grève, deux par deux, séparés par trois jours de non-grève, et ce jusqu’au 28 juin.  Le Monde, 16 mars 2018

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